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Nous sommes habitués à avoir à notre disposition de l’eau potable. Nous ne réfléchissons donc pas lorsque nous remplissons un verre d’eau, nous ouvrons automatiquement le robinet. Cependant derrière cette simple action se cache l’intervention de nombreuses infrastructures.

Le réseau d’eau potable

En France métropolitaine, 99% de la population a accès au réseau d’eau potable appelé “petit cycle de l’eau” mais également “cycle domestique de l’eau”.

Afin d’alimenter le réseau en eau potable, un ensemble d’infrastructures se répartit les tâches à accomplir : pomper l’eau, la traiter, l’acheminer. La longueur du réseau d’eau potable est estimée à 996 000 km. L’eau est rendue potable grâce à un processus de purification et désinfection puis stockée avant d’être distribuée. L’eau est principalement stockée dans des châteaux d’eau car la hauteur de ces bâtiments permet de maintenir une pression quand on ouvre le robinet afin d’avoir assez de débit.

Les eaux usées

Par la suite, les eaux usées doivent également être transportées grâce au tout à l’égout jusqu’en station d’épuration et retraitées avant d’être relâchées dans la nature, le plus souvent dans les rivières. Dans le cas où les résidences seraient trop loin pour atteindre le tout à l’égout, l’assainissement peut être fait différemment, via un système autonome qui ne nécessite pas le passage dans une station d’épuration.

A savoir que l’eau potable qui coule de nos robinets ne provient jamais des stations d’épuration mais toujours des milieux naturels (fleuves, nappes souterraines, lacs…). Le réseau ne fonctionne pas en cercle fermé notamment pour des raisons de sécurité sanitaire.

Les eaux usées, c’est-à-dire les eaux utilisées mais non consommées comprennent les “eaux ménagères” (machine à laver, déchets de cuisine, nettoyage…), les “eaux vannes” (eau des toilettes et les eaux pluviales. En zone urbaine, les pluies engendrent de forts ruissellements qui ne peuvent être naturellement évacués à cause du bitume, des bâtiments… Cette eau doit également être collectée. Elle rejoint donc le réseau de collecte des eaux usées. Si les précipitations sont trop importantes, il arrive qu’elles ne puissent être acheminées jusqu’en station d’épuration. Une partie peut donc être relâchée dans la nature sans avoir été traitée via des “soupapes de sécurité”. Le service public tente d’améliorer progressivement son système afin d’éviter que cela ne se produise.

Qui paye ?

Les services publics d’eau et d’assainissement nécessitent de nombreux investissements (nouvelles installations, entretien) et frais de fonctionnement, c’est la raison pour laquelle l’eau est payée par les usagers.

La pollution et la gestion durable de l’eau

La politique publique de l’eau a pour objectif de gérer durablement l’eau afin de limiter l’impact sur la biodiversité.

Les eaux retraitées reversées dans les fleuves et rivières vont parcourir de long chemin jusqu’à la mer. Il convient donc de préserver l’équilibre de tous les écosystèmes par lesquels nos eaux usées nettoyées vont passer.

Il faut par ailleurs prendre en compte le temps de renouvellement de l’eau dans les nappes et milieux aquatiques. Une gestion durable est nécessaire car le temps de renouvellement peut dépasser une décennie. La réglementation européenne a été harmonisée par la Directive-Cadre sur l’Eau (DCE) en 2000. Le but étant de maintenir ou rétablir le niveau et la qualité de l’eau dans toute l’Europe.

Notons que d’après le musée des égouts de Paris, que j’ai récemment visité, “l’eau en bouteille plastique, c’est 300km parcourus en moyenne avant consommation. L’eau du robinet, c’est tout simplement zéro emballage et zéro transport”. Il est donc important de rappeler qu’il convient de supprimer la consommation d’eau en bouteille quand on a accès à une eau potable gérée durablement.

Ajoutons à cela que la qualité sanitaire n’est pas toujours garantie lors de la consommation d’eau en bouteille. Nous pouvons d’ailleurs constater ce manquement dans le récent scandale dévoilé en octobre dernier par l’Anses, suite à une demande d’expertise du gouvernement. On y découvre que le géant Nestlé, propriétaire des marques Vittel, Perrier, Contrex et Hépar exploite des sites contaminés, contenant notamment des micropolluants. Les eaux récupérées sur les sites de forage concernés ne sont pas traitées correctement avant d’être mises en bouteille, ce qui traduit un « niveau de confiance insuffisant » pour « garantir la qualité sanitaire des produits finis ». C’est donc une raison supplémentaire de privilégier l’eau du robinet.

PS : je me permets de souligner qu’en Outre-Mer, l’accès à l’eau potable est encore aujourd’hui moins évident. Par exemple, à Mayotte environ 32% des familles vivent sans eau courante et à La Réunion environ 46% des usagers n’ont pas accès à un réseau garantissant une sécurité sanitaire satisfaisante.

Donc pensons-y, quand nous ouvrons le robinet pour faire couler l’eau. 🙂

Chez KARE EVENTS, nous avons fait le choix de ne pas faire le choix. Chaque événement que nous organisons est sur-mesure, notre proposition de team building s’adapte à vos préférences. Nous pouvons combiner les différents types de teams building quasiment à l’infini et avons hâte de vous concocter votre événement idéal.

Écrit par Claire Chevallier Chantepie, co-fondatrice de KARE EVENTS

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Katell SALAÜN

Co-fondatrice & responsable communication et développement partenariats

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